L’ancienneté du véhicule est prise en compte, mais les défauts sérieux, comme une corrosion dissimulée par les précédents propriétaires, peuvent rendre le vendeur responsable, même s’il ignorait l’existence du problème.
Pour vous protéger, deux précautions essentielles :
- Confiez l’inspection à un centre de contrôle technique spécialisé « collection . Soyez vigilant si vous voyez des mentions comme « modifications empêchant le contrôle du châssis ». Elles peuvent signaler des dissimulations problématiques.
- Faites examiner le véhicule par un expert automobile spécialisé. Une expertise coûte quelques centaines d’euros, mais peut vous éviter des immobilisations coûteuses ou des litiges longs et stressants.
Pourquoi ce conseil est indispensable
- Preuve au cœur du dossier : c’est à l’acheteur de prouver qu’il y a bien un vice caché. Sans expertise contradictoire, la démarche est très risquée.
- Spécificités du véhicule de collection : même si l’ancienneté peut réduire la rigueur des jugements (on s’attend à une certaine usure), un vice dangereux reste considéré comme tel, peu importe le statut du véhicule.